Connecter l’humanité et la planète : explorer l'innovation numérique pour la conservation de la vie sauvage

24 Nov 2023

Publié initialement par le Secrétariat CITES ici

Genève, 24 novembre 2023 – Une transformation numérique mondiale est en cours. Avec deux tiers de la population mondiale connectée en 2023, soit une augmentation de 45 % en cinq ans, les modes de connexion entre nous et avec notre planète évoluent. Les technologies numériques sont intégrées à de nombreuses facettes de la conservation et du commerce des espèces sauvages ainsi qu’à notre vie quotidienne, et font désormais pleinement partie de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. 

Une meilleure connectivité contribue à doter les personnes, indépendamment de leur âge, de leur genre et des conditions locales, de compétences numériques professionnelles (ODD 4 et ODD 8). Des peuples autochtones et des femmes mènent des initiatives utilisant la technologie pour répondre aux besoins des écosystèmes, aux conditions locales et à leurs propres moyens d’existence (ODD 5 et ODD 10). Les systèmes et services financiers numériques développent « l’inclusion financière » – en connectant les individus et les organisations à des moyens financiers durables pour générer des revenus et atteindre leurs objectifs de conservation (ODD 1). Les systèmes électroniques de délivrance des permis CITES contribuent à empêcher la fraude dans le commerce d’animaux et de plantes. Parallèlement, en innovant dans les technologies qui rendent la recherche et la communication plus efficaces et davantage axées sur les données, nous pouvons plus facilement partager des informations et identifier, surveiller, photographier et suivre les populations d’espèces sauvages aquatiques et terrestres à grande échelle et améliorer la durabilité des pratiques de pêche et d’agriculture au profit des populations et de la planète (ODD 14 et ODD 15).

Pourtant, dans le monde environ 2,7 milliards de personnes ne sont toujours pas connectées à Internet. En moyenne, seuls 36 % des habitants des pays les moins avancés et des pays en développement enclavés sont connectés. Les femmes sont moins susceptibles que les hommes d’utiliser Internet mobile dans les pays à revenu faible et intermédiaire, et la pandémie mondiale de COVID-19 a creusé le fossé préexistant en matière de compétences numériques chez les jeunes. Les technologies numériques sont parfois utilisées de manière préjudiciable, par exemple dans la vente illégale d’espèces protégées sur Internet. Il est nécessaire de mobiliser de nouveaux engagements en faveur de stratégies politiques et financières ambitieuses qui unissent la société civile, l’industrie technologique, les acteurs de la conservation et les commerçants en vue d’une adaptation durable et de la préservation de la nature à l’ère du numérique (ODD 17). 

Le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a annoncé le thème de la Journée mondiale de la vie sauvage 2024 des Nations unies (#WWD2024) : « Connecter l'humanité et la planète : explorer l'innovation numérique pour la conservation de la vie sauvage. »

© J.A. / Adobe Stock

Grâce à ce thème, la Journée mondiale de la vie sauvage 2024 fera connaître les dernières applications des technologies numériques à la conservation et au commerce des espèces sauvages, ainsi que les effets des interventions numériques sur les écosystèmes et les communautés du monde entier. La Journée mondiale de la vie sauvage se penchera sur l’innovation numérique et cherchera à mettre en évidence la façon dont les technologies et services numériques peuvent favoriser la conservation de la faune et la flore et la coexistence entre les populations humaines et les espèces sauvages, aujourd’hui comme pour les générations futures, dans un monde qui est de plus en plus connecté.

La Secrétaire générale de la CITES, Ivonne Higuero, a déclaré : « Garantir l’inclusion numérique pour tous, y compris les plus vulnérables, implique de combler les écarts financiers afin d’assurer un accès équitable aux outils de conservation et aux technologies, de renforcer le développement des capacités numériques et de prendre en compte les effets sur l’ensemble des communautés et des écosystèmes. Sur la voie de la réalisation de la connectivité universelle d’ici à 2030, nous espérons que la Journée mondiale de la vie sauvage 2024 facilitera des échanges fructueux et une réflexion sur la façon dont nous envisageons la connectivité numérique dans la conservation et le commerce des espèces sauvages, au bénéfice de la planète et des personnes de manière durable. »

Organisées avec des entités partenaires telles que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), Jackson Wild et d’autres organisations, les célébrations de la Journée mondiale de la vie sauvage 2024 chercheront à fournir une plateforme pour les échanges intergénérationnels et l’autonomisation des jeunes, à offrir des expériences et des perspectives équilibrées en matière d’innovation numérique dans le domaine de la conservation et du commerce des espèces sauvages, et à inspirer des innovations tournées vers l’avenir grâce à des expériences multimédias captivantes.

© Andrea Izzotti / Adobe Stock

Cela comprend une série d’activités mondiales en ligne, telles que le Jackson Wild World Wildlife Day Showcase et le Concours artistique de l’IFAW pour les jeunes à l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, qui aboutira à un événement de haut niveau pour la Journée mondiale de la vie sauvage 2024, le lundi 4 mars 2024 (le lendemain de la Journée mondiale célébrée le 3 mars).

Conformément à la Résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies proclamant la Journée mondiale de la vie sauvage, le Secrétariat CITES appelle tous les États membres et les organisations du système des Nations Unies, ainsi que les autres organisations mondiales, régionales et sous-régionales, les organisations non gouvernementales et toutes les personnes intéressées, à :

  • célébrer et faire connaître le thème de la Journée mondiale de la vie sauvage 2024 ;
  • organiser des célébrations locales de la Journée mondiale de la vie sauvage sur le thème de 2024 ;
  • faire participer les peuples autochtones, les communautés locales et les jeunes ayant une expérience et des connaissances en matière de conservation et de commerce des espèces sauvages à tous les événements et célébrations de la Journée mondiale de la vie sauvage 2024 ; et
  • utiliser le plus largement possible les logos de la Journée mondiale de la vie sauvage et le matériel de sensibilisation pour 2024 (à venir).

Des communications et informations sur les célébrations seront partagées en continu sur le site Web de la Journée mondiale de la vie sauvage (bientôt disponible) et sur les réseaux sociaux.

 

Notes de l’éditeur : 

Pour les questions, veuillez contacter wildlifeday@un.org 

À propos de la Journée mondiale de la vie sauvage des Nations Unies

Le 20 décembre 2013, la 68e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 3 mars Journée mondiale de la vie sauvage pour célébrer et faire connaître la faune et à la flore sauvages du monde entier. La date est celle de la signature de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) en 1973. La Journée mondiale de la vie sauvage est devenue le plus important des événements annuels mondiaux consacrés aux espèces sauvages.

Pour plus d’informations, suivez la Journée mondiale de la vie sauvage sur :

À propos de la CITES

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a été signée le 3 mars 1973 et est entrée en vigueur le 1er juillet 1975. Avec 184 Parties (183 pays + l’Union européenne), elle reste l’un des outils les plus puissants au monde pour la conservation de la faune et de la flore sauvages grâce à la réglementation du commerce international de plus de 40 900 espèces d’animaux et de plantes sauvages. Les espèces inscrites aux Annexes de la CITES sont utilisées quotidiennement dans le monde entier pour l’alimentation, les soins de santé, l’ameublement, l’habitat, les souvenirs de voyage, les cosmétiques ou la mode. La CITES vise à garantir que le commerce international des espèces inscrites est durable, légal et traçable et qu’il contribue à la fois aux moyens d’existence des communautés qui vivent au plus près de ces espèces et aux économies nationales, pour la santé de la planète et la prospérité des populations, à l’appui des Objectifs de développement durable des Nations Unies.

Médias sociaux :

Pour en savoir plus : https://cites.org/fra